LE GRAVE CONFLIT D’INTÉRÊT DES MÉDIAS MAINSTREAM

Journée de la terre, 22 avril
Journée de la terre, 22 avril © pixabay

Un coup d’œil sur l’historique de la Journée de la terre, célébrée ce 22 avril, amène à réaliser la lourde responsabilité des médias dans le déficit d’information sur l’environnement. D’autant plus quand il y a risque avéré scientifiquement comme c’est le cas avec la situation dont nous héritons et qui vient de loin.

Les premières alertes sérieuses datent des années 70. En 1974, René Dumont, candidat à la présidentielle, prophétisait à la télé « Nous allons manquer d’eau ». En 1978, François de Closets, journaliste scientifique à TF1, évoqua la question du réchauffement climatique « Au train où nous brûlons le pétrole et le charbon [...] le climat de la planète pourrait se réchauffer de 4 degrés au milieu du prochain siècle et alors même la calotte antarctique pourrait commencer à fondre. » Puis vint la privatisation de la chaîne en 1987. Le discours du président Chirac au Sommet de la terre de 2002 à Johannesburg, écrit par Nicolas Hulot, fait grand bruit : « la maison brûle et nous regardons ailleurs... ».

Ces avertissements sont vite oubliés par les médias mainstream, aux mains de lobbies tellement puissants qu’ils dominent les politiques quand ils ne sont pas complices. Au-delà du simple fait de vider la démocratie de son sens, ce constat démontre l’extrême gravité de ce conflit d’intérêt hors normes. Les intérêts financiers d’une infime minorité richissime, ayant la main sur l’information, ont prévalu durant un demi-siècle sur l’idée d’une transition. Décidée à temps, elle aurait pu éviter une catastrophe aujourd’hui quasi irréversible, mettant en péril l’existence même du monde vivant !

L’an dernier, en 2022, quelques médias indépendants ont élaboré ensemble une charte pour un journalisme écologique pour inviter leurs collègues des médias mainstream à accorder plus de place à l’écologie et à sensibiliser leur audimat au fait que se baigner au mois d’avril témoignait d’une catastrophe et non d’une aubaine pour le tourisme. C’est peu, mais c’est déjà ça. Nous l’avons signée, c’est la moindre des choses. Il faudra aller plus loin !

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