Les aléas de la mise en concurrence des transports parisiens occultent la question de la sobriété

Le PCF, opposé à la privatisation des transports en Île-de-France, a retiré sa proposition de loi. Elle visait à repousser de 4 ans, amendée à 2, la mise en concurrence des transports sur la capitale. La question de la sobriété n’est pas abordée.

Bus parisien par Andrzej Otrębski via Wikimedia Commons

Bus parisien © Andrzej Otrębski via Wikimedia Commons

À l’ordre du jour de la journée réservée aux communistes, la proposition de loi visant à repousser de 4 ans la mise en concurrence des transports en Île-de-France ne sera pas débattue. Ce jeudi 4 mai, le PCF a préféré retirer sa proposition in extremis. « La majorité, avec le soutien du ministre, a détricoté ma loi [...] pour en changer totalement le contenu. » dénonce le député Stéphane Peu au micro de BFM. 

La gauche, opposée à cette libéralisation prévient des dangers du projet. Elle parle d’écologie, de services publics, des droits sociaux des travailleurs de la RATP et finalement de l’égalité d’accès aux transports. Les questions de la gratuité, de la sobriété énergétique et de la sortie nécessaire du système capitaliste ne sont pas du tout évoquées. 

Du côté des Républicains et des macronistes, silence radio sur ces questions. La concurrence, c’est l’occasion d’une croissance verte. Ils suivent une logique libérale qui ignore la catastrophe écologique. 

La présidente de région, Valérie Pécresse, promet des garanties sur les émissions polluantes ou la consommation d’énergie, mais occulte toutes les conséquences de la marchandisation.

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