Construisons ensemble le monde que nous voulons

Aurélien Barrau nous offre une vision très lucide et sans concession de l’état du monde. Mais, sauf erreur, il reste vague sur les façons d’en sortir, donnant le sentiment d’attendre beaucoup des responsables qu’il juge sévèrement, à raison.

Construisons le monde que nous voulons

Au contraire, notre ligne éditoriale est désormais clairement axée sur la déconsommation, le retour à nos seuls justes besoins, incontournable si l’on veut prendre au sérieux la division par 6 de notre empreinte écologique que préconise le GIEC. Elle sera soit choisie et organisée par les citoyens en autogestion décentralisée pour être heureuse, intelligente et juste. Ou imposée d’en haut (elle est déjà en marche) dans le seul souci de sauvegarder les privilèges des riches au prétexte qu’ils nous seraient utiles. Dans tous les cas, elle aura lieu.

L’objectif de notre magazine est de sensibiliser à l’état des lieux : réalité écologique, mais aussi drames humanitaires dont nos modes de vie sont responsables. Nous essaierons de comprendre comment nous en sommes arrivés là. Ce qui relativisera notre responsabilité : nous avons été et sommes toujours manipulés au profit d’une minorité avide d’argent et de pouvoir, ne serait-ce que par la publicité.

Heureusement, tout n’est pas foutu. Il est encore temps de réagir pour sortir à moindre dégât de cette société de consommation dévastatrice. Comment ? Ce sera au moins la moitié de nos contenus que de mettre en valeur des approches différentes et prometteuses.

En fait, si l’on décide de s’y mettre, le changement n’est pas si difficile. Beaucoup des nouvelles structures et organisations indispensables à la reprise de pouvoir sur nos existences existent déjà. L’enjeu est de les médiatiser massivement et d’aider de manière volontariste à leur développement.

Chaque semaine, vous découvrirez d’autres façons de faire et d’exister là où vous résidez, au sein d’un voisinage qu’il faudra faire revivre. Rien de vraiment compliqué. Deux exigences quand même : donner de son temps si cela est possible, investir de l’argent dans cette nouvelle économie locale. Beaucoup de gens le font déjà. Vous pouvez nous aider en nous signalant des réalisations auxquelles vous participez ou proches de chez vous avec lesquelles nous pourrions prendre contact. À moins bien sûr que vous vous sentiez de faire vous-même un reportage écrit, audio ou mieux vidéo. Parlons-en au téléphone si cela vous dit. https://youtu.be/NXHzt-dnNZY

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