APPEL A COLLECTIF ÉCOCITOYEN
Version courte
Préambule
Les graves désordres du monde ont pour cause principale notre trop haut niveau de consommation. Il faut diviser par 6 notre empreinte écologique (GIEC) pour limiter la hausse des températures terrestres à 2°, ce qui déjà ne sera pas de tout repos. Aller vers une vie sobre n’est plus un choix mais une nécessité incontournable si nous voulons sauver le vivant dont l’humanité.
Nos justes besoins
Alors, quelles conséquences aura sur notre vie, de limiter volontairement nos acquisitions à nos seuls justes besoins ? A bien y regarder, nous y avons beaucoup plus à gagner qu’à perdre si nous le décidons nous-même sans qu’il nous soit imposé d’en haut. A commencer par convertir en temps libre nos moindres besoins d’argent.
La suppression du gaspillage et de tout ce qui ne nous est pas vraiment utile ou qui peut être partagé, réparé, récupéré, transformé, fait soi-même tombe sous le sens.
Nos aspirations profondes
Plus difficile peut-être de résister aux sollicitations ayant trait à l’image que nous nous sommes construits, pas toujours hélas à l’écoute de nos aspirations profondes. La vision de la réussite par l’argent est inculquée tout petit : « bien réussir sa vie, avoir une belle situation ». Notre besoin très légitime, voire vital d’individuation, c’est-à- dire d’être vraiment nous-même, ne laissons plus les balivernes du capitalisme, la publicité, la mode, les marques le pervertir. Ils n’ont d’autre but que de faire du profit sur notre dos. Réalisons-nous au travers des activités manuelles, mentales, intellectuelles ou artistiques choisies dont le coût est faible et souvent inversement proportionnel aux satisfactions qu’elles procurent. Construire, fabriquer, réparer, cultiver… Lire, apprendre, découvrir, s’exprimer, pratiquer une activité artistique sont de véritables sources de bonheur, inépuisables.
Amplifier l’existant
Une telle démarche de grande ampleur, c’est l’objectif, mettra à mal le capitalisme laissant la place à un autre modèle sobre, juste et respectueux de la nature. Et c’est à nous qu’il revient de le faire advenir. A vrai dire, beaucoup de choses existent à petite échelle au sein de l’Economie sociale et solidaire (ESS) qu’il suffira de généraliser au fil des ans. Une partie de notre temps libéré et de nos économies devront y être investit, entre autres, sous forme de coopératives citoyennes répondant aux besoins des gens.