L’ambivalence des licornes de l’occasion

L’occasion vestimentaire prend de l’ampleur. Des entreprises s'emparent de cette conscience écologique pour vendre à l’international. Économie d’une part et pollution de l’autre.

Vêtements par Pexels de Pixabay
Vêtements © Pexels

Vinted en France, Thred Up aux États-Unis, ces licornes, nées en 2008 et 2009, voudraient attirer les consommateurs d’occasions par le biais écologique. Emmaüs le faisait avant eux pour aider les plus pauvres. Aujourd’hui c’est un business. Selon Thred Up, le secteur du recyclage de vêtements atteindra 350 milliards de dollars en 2027. Vinted, plus grosse plateforme de vente en ligne européenne, compte 75 millions d’utilisateurs. Les investisseurs s’y pressent, tant les chiffres d’expansion du marché les font rêver.

En France, les friperies existent depuis le XIXe siècle. Le nouvel engouement du public s’explique par la facette écologique dans un moment d’urgence climatique et peut-être aussi par l’accroissement de la pauvreté.

Sur ces points, ce ne sont pas ces plateformes de gestion massives qui vont faire la différence. Quand un client commande depuis l’autre bout de la planète, il y a économie de matière première, mais pas de CO2. Les petites boutiques locales restent encore la meilleure option, jusqu'à ce qu’un autre acteur, qui prenne en compte toutes les données, sociales et écologiques, arrive sur le secteur.

Notre projet

jeparticipe

 

Que pensez-vous de notre nouveau site ?

Que pensez-vous de notre nouveau site ?

Choix