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Patricia Suire

Issue d’une carrière sociale, je me suis toujours intéressée à la biodiversité, à travers les Marais Poitevins où j’ai grandi, puis avec mon jardin… Et de fil en aiguille, j’ai eu la chance de rencontrer divers acteurs pour la biodiversité.

J’ai adhéré au GODS (Groupe Ornithologique des Deux Sèvres), j’ai participé à plusieurs manifestations écologiques dans les deux sèvres, telles que les fêtes de printemps, les fêtes de biodiversités, les bourses aux plantes, les fêtes de quartiers. Et ce sont elles qui m’ont permis de rencontrer d’autres passionnés qui, à travers divers échanges, m’ont permis d’avancer dans le domaine.

J’ai rencontré des permaculteurs, qui m’ont expliqué la philosophie de la permaculture, système basé entre autre sur la récupération, le recyclage de matériaux que la nature nous offre ou que nous avons déjà à disposition dans nos remises… J’ai lus quelques unes de leurs bibles par exemple: La permaculture de Bill Morisson. J’ai aussi suivi un jeune permaculteur qui a cartonné et qui, à travers ses vidéos sur Youtube, m’a aidée dans mes premiers pas en la matière….

A côté de cela, je me suis penchée sur l’herboristerie depuis 2010, limitée dans les choix d’herbes, plantes et fleurs qui soignent, par une loi datant de 1941 sous le régime de vichy… et ne le n’oublions pas, aujourd’hui soutenue et défendue par les pharmaciens… Ainsi, pour bien faire, je n’aurais droit de parler que de 148 plantes, qui font partie de la fameuse liste de celles qui peuvent être vendues pour l’herboristerie. Les autres ne doivent pas être nommées dans le cadre d’un usage thérapeutique… Pourtant là encore nous avons des trésors dans la nature, trésors méconnus, sous estimés… En cherchant les bienfaits de ses plantes et lors d’une fête de la biodiversité, j’ai vu une personne proposer des salades avec des herbes du jardin. Je me suis donc penchée sur ces fameuses herbes que l’on peut manger, souvent celles dont les jardiniers lambda ne veulent pas et les disent mauvaises alors qu’elles s’avèrent être celles qui peuvent ravir des papilles lorsqu’elles sont bien cuisinées, ou parfois mélangées avec d’autres saveurs.

Puis, je me suis intéressée aux DIY : Faire ses propres produits cosmétiques. C’est un plus d’être chimiste ! La routine s’installant en simple cuisinière/ménagère car je l’avoue je ne suis pas chimiste ! J’ai juste cherché, testé, plein de recettes, tant celles culinaires qui me conviennent en fonction de mes goûts et de mes envies, que pour les produits ménagers qui ne sont pas plus chronophages, dans le sens où quand la routine s’installe vous savez exactement ce dont vous avez besoin par mois…

Enfin j’ai choisi de vivre avec beaucoup de récupération (un peu sur le modèle de la permaculture) je m’habille essentiellement en friperie, je me meuble chez Emmaus ou des particuliers entre le don et l’échange. Lorsqu’un appareil ne fonctionne plus, je cherche à savoir si je peux le réparer avant de me résoudre à le déposer en déchetterie, à moins que je ne lui trouve un usage détourné…

Si vous aussi avez envie de changer de fonctionnement, dites vous que c’est possible ! Tout cela devient une routine, vous saurez au fur et à mesure ce dont vous avez besoin par mois, votre budget s’en ressentira nettement et votre santé ne pourra que vous en remercier, bonus : La planète aussi vous dira merci !

Et ne vous inquiétez pas, ce n’est pas plus chronophage que ça, et encore moins lorsqu’on est rôdé(e)s ! Donc c’est tout bénéfice.